Episode 8

Ecrit par Ser Warren

De retour au château des Veran, la tension est clairement palpable. Bien que content de revoir son frère (ou son oncle, je sais plus, et je m’en fou) Rodrick Veran n’est pas très heureux de nous voir revenir sans son héritier, Graven. Il nous redirige directement vers l’infirmerie où le vieux mestre s’occupe de nous, il m’a dit son nom, j’en suis sûr, mais ses mixtures pourries ne m’ont pas permis de m’en souvenir. Les seules choses qui me reviennent en mémoire sont que Ser Barnar a été soigné rapidement et que j’ai du resté cloué au lit à bouffer du saucisson et souffrir pendant plusieurs jours !

Deux jours plus tard, reprenant enfin mes esprits, et arrivant à bouger mes deux bras (faut avouer que c’est pratique), je me rend compte que nous sommes prisonniers. Certes, on est bien traité mais on reste prisonnier. Il nous est interdit d’envoyer un corbeau a Lorgan pour le prévenir de la situation et encore moins de sortir de l’aile qui nous est allouée. Ça m’agace… Et je le fais savoir au seigneur Rodrick, surtout que Kaylee n’est pas avec nous !

Rodrick Veran accepte de me recevoir et me fais savoir que Kaylee va bien, elle est avec la dame Veran et souhaite prendre du repos “entre femmes”… Pour peu que cela ait du sens… Le seigneur Veran me fait savoir aussi qu’il ne nous laissera partir qu’une fois que ses éclaireurs seront rentrés… Au mieux le lendemain matin.

Cela ne me convient pas du tout, et mes amis sont d’accord avec moi. Alors la résistance s’organise ! Cette nuit, on va tenter de choper un de nos corbeaux et envoyer un message à mon frère. Silvius ira faire diversion en servant du vin aux gardes qui surveillent la porte, vin dans lequel on aura foutu quelques cuillères de la mixture du mestre qui fait dormir. Pendant ce temps Jek s’emparera d’un corbeau et enverra le message.

Voilà la nuit, c’est parti………………… Et c’est foiré. Bon, j’m’en doutais. Confier notre avenir à un bâtard et un chasseur de fraises était voué à l’échec. Les gardes de la porte sont trop accro à leur boulot pour picoler… ou n’ont simplement pas cru aux bobards de Silvius, toujours est-il qu’ils sont toujours debout tard dans la nuit… Pour ma part, ca m’énerve, j’vais me coucher, en buvant un peu de mixture magique, j’ai mal partout.

Le lendemain matin, frais comme un gardon qui aurait passé la nuit au bout d’un hameçon, j’ouvre un œil et remarque que mon lit me gratte et que mon environnement à changer. Je suis dans les cachots. Très bien ! Notre plan a foiré plus que prévu, et je dormais en plus de ça!

Je cherche à savoir ce qui s’est passé, et Eddrikk et nos hommes étant dans les cachots d’à côté ont pû me l’expliquer. Apparemment, Silvius, Jek et Ser Barnar ont décidé qu’utiliser la force serait une bonne idée. Ils ont tué quelques gardes, enfoncés la porte et se sont enfuis avec des chevaux volés. En voilà de bons petits gars. Même si je suis sûr que c’est l’autre vieux rossignol croulant qui a donné les ordres pour organiser tout ça. En tous cas, ils sont libres et mon frère sera averti rapidement.

A l’autre bout du pays (comprendre chez les Lolister) :

Jek, Silvius et Ser Barnar sont arrivés au château des Lolister où l’on prend soin de leur blessure et d’écouter leur histoire avec attention. Dame Celia les autorise à rester en attendant des nouvelles de leur seigneur.

Celles-ci ne tardent d’ailleurs pas à arriver. Et c’est 3 jours plus tard que Lorgan Marak arrive à la tête de la cavalerie en territoire Lolister.

Dans le même temps, les négociations d’otage entre Veran et Marak ont commencé. Les Veran réclament 500 dragons d’or pour le massacre de leurs hommes et la libération des otages. Après quelques discussions, le prix convenu est de 200 dragons d’or.

Lorgan Marak hésite à se lancer dans une guerre ouverte avec les Veran…

 

Moi, pendant ce temps, je menace de décapitation un garde qui me parle mal, je me prends la tête avec ce bâtard d’Eddrikk qui m’accuse d’avoir foutu toute cette merde et j’envoie promener le seigneur Veran qui tente de se comporter correctement avec moi, mais bien trop tard à mon goût.

C’est donc dans les geôles des Veran en compagnie de mes hommes que j’attendrais l’arrivée de mon frère ou de ma mort.