Ecrit par Warren MARAK

Après la tempête, le calme… Je me fais chier, bon après tout, c’est moi qui l’ai voulu mais c’est clair que cette petite bataille a fait remonter quelques souvenirs en moi. Enfin bref… Même pas le temps de manger un saucisson que déjà les gardes partis une semaine plus tôt sont de retour avec des nouvelles des disparitions. Même si tout compte fait, ils n’ont rien appris d’intéressant. Tout juste reviennent-ils avec le nombre de disparu et quelques noms de villageois. A tous les coups Lorgan va vouloir qu’on aille s’occuper nous-même de ce problème… Plutôt ne rien faire au château que de galérer à cheval dans la neige pendant des jours. Haha, si Brinna était encore là elle me dirait que je ne suis jamais content et passe mon temps à râler. Et elle aurait certainement raison.

J’avais vu juste, Lorgan aimerait tirer cette affaire au clair mais pour le moment, Jek, Ser Barnar et moi-même ne souhaitons pas nous aventurer trop loin sans plus d’infos – enfin, surtout Jek et Ser Barnar – pour ma part, je n’ai pas envie de m’aventurer tout court !En plus, mon frère nous colle le maitre piqueux dans les pattes, un certain Silvius ! Malgré ce nom ridicule il a l’air sympa et il connait bien la forêt apparemment. Ser Barnar et son palefrenier en profitent pour aller en ville et interroger les marchands et quelques capitaines de navire à propos des pirates qui nous ont attaqués il y a quelques jours.

Ils n’obtiennent pas grand-chose mis à part que ceux-ci viendraient d’Essos.Pendant ce temps, Jek joue aux cartes afin de divertir la jeune héritière récemment enlevée. Puis il va s’entrainer avec Edrikk. Il n’est jamais trop tard pour devenir un homme. Finalement, plus tard dans la soirée, Silvius et Barnar rentrent au château sans plus d’informations.Le lendemain, il est temps de remplir notre mission, et le groupe – composé de Silvius, Jek, Barnar et son page ainsi que moi-même – descend le long de la côte. Peut-être que les pirates se sont arrêtés sur une des côtes et y ont laissé quelques traces ou indices. Hum… Ce plan est débile !

Eeeetttttttttt……… On ne trouve rien. On s’en serait douté tiens ! Mais pour rendre ce périple plus efficace le groupe décide de passer par les villages afin d’en savoir plus en allant puiser l’information à la source.

Arrivé au premier village, et je dois dire que je suis surpris de voir comment vivent ces personnes. Elles n’ont rien et s’en contentent mais surtout elles ont peur de nous. Il est vrai qu’avec nos armures, nos armes et nos chevaux, on pourrait presque passer pour des brigands. Pourtant je me suis rasé de près y’a pas trop longtemps ! Je mets pied à terre et frappe à la première baraque. N’ayant aucune réponse j’entre et aperçois un jeune homme tenant une planche de bois qui tente de protéger ses vieux parents. C’est débile, honorable mais débile.
Je me présente et après plusieurs minutes de débat inutile – car il ne me reconnaisse pas – on finit par arriver à un accord. Le garçon nous accompagne sur le ponton du village, nous indiquant que deux pêcheurs ont disparu en mer puis nous accompagne jusqu’à un petit bois quelques à quelques kilomètres du village où deux chasseurs ont également disparu.
Sur place, on ne trouve rien d’intéressant… Le jeune homme nous indique aussi que plus loin, dans la forêt, d’autres personnes ont disparu. On décide d’y aller, et comme la nuit tombe, on campe aux milieux des arbres. On trouve quand même des traces d’échauffourées dans le premier bois, dont certaines menant à la côte.

Après une nuit froide et un peu déprimante – on ne s’est même pas fait attaqué par des brigands – on part pour le deuxième village.
L’accueil est le même sauf que cette fois-ci le village est plus grand et il semble posséder une maison plus grande, peut être le chef du village ? Je m’avance et frappe à la porte avec délicatesse (Si, si je vous jure).

Un homme ouvre la porte, un géant. Je ne suis pas pourtant pas une petite nature mais celui-là est grand et gros (comprendre musclé mais j’suis jaloux). Après deux ou trois secondes d’hésitation on finit par se reconnaître. C’est Sterlan ! Mon père avait pour habitude de nous emmener jouer avec mon frère et Sterlan dans la forêt. Ça fait plaisir de voir un visage amical et qui pourra certainement nous renseigner avec plus de précision sur ce qui se passe ici. Après avoir fait les présentations – Sterlan connaissait même Ser Barnar, alias chevalier Rossignol – il nous explique que 5 personnes ont disparu récemment, un enfant et une jeune femme près de la rivière, une près un bosquet et un couple qui s’était rendu sur la colline. J’apprends aussi que parmi les gens disparus il y a Gyllis, la fille de Sterlan.

Sans perdre de temps, on commence par enquêter près de la rivière, point le plus proche du village. Silvius et ses yeux habitués, avec l’aide de Ser Barnar (qui a du trébucher dessus) finissent par trouver un bijou, une amulette qui appartenait à Gyllis. Un premier indice… qui ne nous dit rien de spécial mais tout le monde est content. On continue les recherches dans la forêt où l’on repère une mare de sang, indiquant que le chasseur disparu ici n’a probablement pas survécu.
On enchaîne donc avec la fouille de la colline, là où le jeune couple avait pour habitude d’aller bais** se balader. Après quelques recherches, on trouve leur planque d’amoureux, dans lequel il reste des vêtements et, sur le mur, du sang…