• « Y’a pas fa dirrre, on fait saire d’la bonne fiande par fhez nous, m’exprimais-je la bouche pleine.
• Il est vrai mon ami que l’on sait manger et recevoir dans la demeure du seigneur Lorgan, répondit Ser Barnar. Il a une certaine classe même quand il mange lui, drôle de chevalier – pensais-je.
• Fouais, dis-je en avalant le morceau de saucisson, mais maintenant qu’on a bien mangé en cuisine, il faut se rendre au banquet de fin de tournoi ! »

Au banquet, toutes les familles ayant participé au tournoi sont présentes, mais l’ambiance est bien plus tendue que lors de l’ouverture du tournoi. La faute à la blessure grave de l’héritier Verran. Ceux-ci d’ailleurs finissent par élever la voix et le seigneur Veran lâche un « Ca ne se passera pas comme ça » avant de se lever et d’entrainer avec lui le reste de sa famille et de ses vassaux.

Dans le même temps, il faut croire que Jek ne me trouve pas assez cultivée et décide de parler « Poésie » avec ce bon vieux Ser Rossignol Barnar… Erf… C’est bien beau la poésie, mais ca ne nourrit pas son homme et surtout, ca ne permet pas de défendre sa famille et son territoire. Ce bâtard ferait mieux d’apprendre à se battre avant tout !

Le banquet touche à sa fin et tout le monde repart de son côté. J’en profite pour aller voir mon frère et lui demander ce qui s’est passé lors de cette dispute… Bah rien, les Verran l’ont mauvaise que leur héritier soit en train de crever dans une de nos chambres. Heureusement que Lorgan est bien plus diplomate que je ne le suis. Il est presque sûr que je les aurais envoyé balader, leur héritier a totalement mérité ce qui lui est arrivé, à vrai dire c’est sa lâcheté qui l’a sauvé… Mais faut croire qu’il ne faut pas dire ce genre de chose aux chefs des autres maisons.

Enfin bon, toujours est il que je vais me pieuter.

Le lendemain.

Les Verran font la gueule dans leurs chambres tandis que Benjen Stark et les Karstark rentrent chez eux. Ser Barnar le poète s’en va quérir des nouvelles de Graven Verran… Bah c’est qu’il ne va pas bien le petit, avec la moitié de l’épaule et du bras en moins… Fin bon, pendant ce temps moi je retourne voir mon frère.

Je le retrouve dans la grand salle en train de répondre aux « doléances ». Parmi ces plaintes, une requiert une attention toute particulière : apparemment des enlèvements ont lieu dans des villages aux alentours. Ser Barnar et le capitaine de la garnison décident d’envoyer des hommes enquêter sur place.

Moi, durant le reste de la journée, je retourne en ville avec ma fille pour lui acheter des vêtements de « dame » afin qu’elle arrête de ressembler à un gamin sorti d’un marais…

Puis je vais me coucher.

La pluie me réveille… où bien des cris, je ne sais pas vraiment… Puis rapidement mes réflexes me reviennent, c’est bien une pluie mais de flèches, le château est attaqué ! J’enfile mon armure et pars à la recherche de Ser Barnar et des gardes. Les morts jonchent le seul et dans le chaos général, je ne retrouve ni le vieux chef de la garde ni les héritiers. Je finis par tomber sur ma fille Dalsa qui m’informe rapidement de la situation (elle dort jamais ?), l’héritière est encore portée disparue, certainement enlevée, décidément elle reste pas en place celle-là.

A l’extérieur, je finis par retrouver mes compatriotes qui m’indique avoir vu un bateau ne nous appartenant pas plus bas sur la côte… Nous nous y dirigeons donc.